Les actualités tech de 2021 : Récap' du Digital SummR !
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Digital SummR, nous voici !!! Au programme : IA, Ransomware et SEO, on débrief les actualités tech de 2021 avec vous !
C’est avec grand plaisir que les équipes d’Amiltone se sont rendues sur le superbe campus région du numérique, à Charbonnières-les-bains. Au programme de cette journée organisée par Digital League ? Des conférences, du networking, de copieux buffets et des rencontres de qualité !
Conférence n°1 : IA & Compréhension de la langue naturelle
La journée a commencé sur les chapeaux de roues avec une première conférence très spécifique : IA & Compréhension de la langue naturelle. Un sujet animé par Virginie, Experte en Data chez TeamWork et Alban, CEO de Wikit, accompagnés de Marion, Ingénieure en recherche et développement de chez Wikit.
Alors comment faire en sorte que l’IA comprenne la complexité et la grande diversité du langage humain, et concevoir un algorithme capable d’extraire des données ?
Afin de reposer le contexte concernant les IA, Virginie nous rappellera qu’une IA peut comprendre 2 types de questions : cadrée ou ouverte. Dans le cas de cette intervention, nos chers locuteurs se sont majoritairement tournés vers des problématiques de questions ouvertes.
L’IA ou le nouveau cerveau virtuel ?
Toute la première partie de cette conférence est menée par Virginie. Elle nous propose de partager avec nous, un de ces projets clients qui consiste à mettre en place un assistant vocal capable d’extraire des données pour répondre à des questions ouvertes. La manière de répondre d’une IA importe beaucoup pour les consommateurs : le nombre de mots, le type de langage, mais aussi la personnalité de l’assistant !
Une IA devient aussi une signature pour la marque qui l’utilise.
Une fois le modèle mathématique et les briques de compréhension fonctionnelles développés, il faudra nourrir et entraîner l’IA jusqu’à ce que celle-ci atteigne un taux d’efficacité suffisant.
Bien sûr, pour rendre les réponses exploitables, il faudra les formater ! Attention à toujours prendre en compte l’utilisateur final !
Théoriquement, comment fonctionne ce type d’algorithmes ?
En général, une question est posée, celle-ci va être envoyée dans un réseau de neurones pour obtenir une solution. Et le schéma est le même pour les réponses.
Ce qu’il faut retenir c’est que si les solutions 1 et 2 correspondent, c’est que c’est probablement la bonne réponse.
Pour apprendre à une IA à avoir une rhétorique face à une demande ouverte, la manière de répondre importe : les accents, termes techniques ou jargons pratiques doivent être enseignés à l’IA.
Une chose importante que Virginie nous dit, c’est qu’il ne faut pas oublier de rajouter des questions et réponses pour complexifier ou répondre à des besoins complètement différents car une IA est bien souvent une amélioration continue.
Exemple de projet : Un assistant virtuel de gestion
Dans la deuxième partie de la conférence, c’est Alban qui prend la parole, accompagné de Marion, Ingénieure R&D. Afin de pouvoir appréhender plus amplement le sujet de l’intelligence artificielle, il nous parle d’un cas client. L’objectif ? Développer un assistant virtuel qui aide à la gestion des stocks, des factures, etc…
Le modèle de compréhension doit être adapté au métier. Lorsque l’apprentissage du langage arrivera dans le procédé de développement de l’IA, il ne faudra donc pas lésiner sur le jargon professionnel et autres mots techniques par exemple.
Le plus important ? S’adapter à l’utilisateur !
Au final : Quelle actualités tech en 2021 ?
50 minutes de présentation rythmée en deux étapes distinctes qui ont permis de creuser et de comprendre les systèmes d’apprentissage des intelligences artificielles. Un sujet complexe qui nécessite de s’y plonger entièrement et qui est synonyme d’avenir !
Si le sujet vous a intéressé ou si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter ou à faire un tour sur notre Factory ! Nous serons ravis de pouvoir vous guider à travers les différentes actualités tech de 2021 !
Merci Virginie, Alban et Marion pour votre intervention.
Conférence n°2 : “L’économie cachée du Ransomware”
On continue nos actualités tech de 2021 avec la deuxième conférence, mais pas la dernière ! En cette fin de matinée au Digital Summ’R, nous avons assisté à une présentation menée par Thierry, responsable du pôle IoT de CISCO et Guillaume Santiago, assureur chez Onlynnov.
Le sujet ? Les ransomware !
Les Ransomware, ces fameux “rançongiciels” en français qui cryptent ou chiffrent les données d’entreprises et bloquent totalement l’activité de celles-ci en échange d’un montant conséquent pour les déverrouiller !
Quelques chiffres :
La conférence à débuté par le rappel de quelques chiffres édifiants :
250 % : augmentation des attaques ransomware en 2020 par rapport à 2019.
50 % des attaques informatiques sont des ransomware.
11,5 Milliard de dollars : coûts causés par les ransomware en 2020
C’est pourquoi on assiste à une prise de conscience générale, notamment des pouvoirs publics !
Bien que ce soit un sujet en top actualité ces dernières années, en comprendre tous les rouages peut s’avérer complexe. C’est pourquoi Thierry nous développe le cycle de vie d’un ransomware lors de cette conférence.
Cycle de vie d’un ransomware
Si on découpe cela étape par étape :
Le cybercriminel rentre par une “porte d’entrée”. Souvent par phishing, mots de passe “admin” non changés …
Puis se balade de port en port, par mouvement latéral, explorant le réseau, jusqu’à son installation. Il faut savoir qu’un ransomware peut monter en autorisation seul.
Et c’est l’impact ! On assiste alors à du vol de données ou cryptage de données, des sauvegardes impossibles
Mais ce que l’on soupçonne le moins c’est la manière dont tout cela se met en place de l’autre côté. Côté criminel. Dites-nous Thierry, comment cela se passe ?
Organisation du milieu cybercriminel
La cybercriminalité, aujourd’hui, c’est tout un art (on s’entend …) ! C’est un procédé mesuré, collaboratif et (très) structuré !
Tout d’abord, les cybercriminels vont devoir trouver le moyen d’accéder à votre service informatique (SI). À ce niveau-là, on peut retrouver tout un tas de techniques utilisées par les pirates informatiques : campagnes de phishing déjà préparées sur le Dark Web, ou encore installer des accès remote, mais aussi des accès réseaux déjà en vente…
On vous l’accorde, ce n’est pas rassurant !
Ce même criminel (appelons-le Mr.Robot.) devra monter une infrastructure, un “hosting service” pour pouvoir dialoguer avec vous.
Et une fois arrivé là, Mr.Robot pourra s’affilier à un cybergang par exemple et réaliser une attaque de type RaaS ou Ransomware-as-a-Service. En soit, réclamer une rançon en échange de la libération des données.
La suite ? Il va falloir s’assurer que la traçabilité de la rançon soit impossible et vite blanchir l’argent via des Bitcoin Mixers, MoneyMules ou autres …
Même si payer la rançon reste la dernière solution, l’Institut Montaigne estime la mise en place d’une telle attaque à 150 000 dollars environ pour un gain entre 1,4 et 2,5 millions. Soit, +280 à +880 % de gains…
Mais que vos esprits se rassurent, il existe de bons moyens de prévention !
Prévenir > Guérir
Comme conclut Thierry au passage précédent, “presque 20 % des cibles d’attaques, aujourd’hui, paient la rançon”… Et pourtant, l’un des premiers conseils pour lutter contre la cybercriminalité est :
Empêcher le paiement des rançons.
Agir sur le sentiment d’impunité : coordination policière pour faire des arrestations.
Renforcer ses défenses pour que les attaques soient plus difficiles à mener.
Nota Bene
Vous auriez tort de croire que les ransomware ne s’attaquent qu’au système informatique. Ils sont déjà capables d’attaquer l’IoT. Et c’est d’ailleurs une possibilité de croissance de ce secteur criminel très importante.
Un bon exemple d’actualités tech en 2021 : fin 2020, Martin Hron, expert en cybersécurité chez Avast, a piraté une machine à café afin de démontrer les risques pouvant toucher l’IoT. On vous laisse en savoir plus via cet article de BFM.tv retraçant l’expérience.
Machine à café piraté par Martin Hron
Cyber Assurance vs cybercriminel
Hé oui … Qui dit Cybercriminels, dit qu’il vaut mieux avoir une super assurance ! Et surtout une Cyber assurance. C’est malheureusement un des seuls moyens de payer la rançon qui souvent atteint des montants exorbitants.
Un sujet peu mis en avant aujourd’hui dont nous parle cette fois Guillaume Santiago. En effet, une telle assurance prend en charge en moyenne 1 à 1,5 Millions d’euros. C’est aussi une sécurité pour l’entreprise, mais aussi pour les clients de celle-ci qui souvent deviennent des dommages collatéraux de ce type d’attaque. De telles mesures de protection peuvent devenir qui plus-est de solides arguments de ventes !
En 2020, sans grande surprise, le ransomware concerne la majorité des attaques, la rançon moyenne a alors triplé et le nombre de victimes aussi avec + 311 % de cibles touchées.
L’assurance devient alors un élément de poids qu’il vaudrait mieux ne pas négliger. Toutefois, il existe 5 points importants à savoir/connaître si une entreprise souhaite souscrire une cyber assurance et sur lesquels Guillaume a insisté :
Afin de prévenir toutes intrusions, une mise à jour des logiciels tous les 3 jours doit être effectuée.
Il est également important d’avoir recours à la double authentification, notamment pour des connexions hors du bureau. (téléphone + desktop par exemple)
Établissez différents niveaux de droits administrateurs, révoquez les droits très régulièrement, suivez ces droits avec beaucoup d’attention.
Et bien sûr, faites suivre une formation au personnel de l’entreprise, cela permettra d’augmenter la résistance au phishing.
Effectuez des sauvegardes externalisées, déconnectées des précédentes et d’Internet.
Voici les cinq critères qui permettent aujourd’hui de faire appel à une assurance en cybercriminalité. Si un de ces points n’est pas rempli scrupuleusement, il y a de très fortes chances que vous ne puissiez pas être assuré.
Bien sûr, souscrire à une assurance a un coût et rassurez vous les cinq points cités précédemment sont déjà une bonne barrière. Alors protégez-vous ! Comme dit le proverbe : il vaut mieux prévenir que guérir !
Au final : Quelle actualités tech en 2021 ?
Merci encore à Thierry et Guillaume pour cette intervention très pédagogique et intéressante, sur un sujet qui va occuper l’actualité pendant un moment.
Si vous souhaitez en savoir plus sur cet évènement, n’hésitez pas à consulter le site du Digital SummR ! Ne manquez pas de vous renseigner également sur le cluster des entreprises numériques d’Auvergne-Rhône-Alpes, la Digital League !
Conférence n°3 : “IA vs IA, comment défier Google ?”
Confortablement installés dans l’Atrium du LAB du campus de Région Numérique, nous attendions impatiemment cette conférence : “IA vs IA” ou “Comment défier Google”. Un titre engageant et surtout intrigant. Peut-on vraiment faire concurrence à Google de nos jours ?
Se présentent : Christophe & Patrick de l’agence 410 Gone. Une agence qui, comme son nom l’indique, sent bon la praline lyonnaise.
Le chrono est lancé : 50 minutes pour nous expliquer toutes les subtilités du SEO (Search Engine Optimisation, les stratégies qui permettent de remonter au classement !) et notamment celui qui plaît ou non au grand Google et son sacro-saint algorithme.
Un sujet bien sûr plus qu’intéressant puisque celui-ci a la particularité de toucher TOUTES les entreprises, sans exception. Qu’importe le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise, tout le monde veut faire top 1.
Et pour bien s’échauffer, les deux compères ont posé les bases : le SEO et ses actualités tech en 2021, c’est quoi ?
Quelques chiffres
• 94%, c’est le pourcentage du nombre de recherches effectuées via Google
= Google leader du marché des moteurs de recherche
• 91%, c’est le pourcentage de clics sur la première page
= les consommateurs ont un besoin fort de trouver l’information rapidement
• 80 000, c’est le nombre de recherches effectuées par seconde
= autant de chances d’être vu et donc d’augmenter sa notoriété
Des chiffres élevés et parlants qui permettent de mesurer toute l’ampleur du phénomène Google et l’importance du SEO… mais aussi des Ads !
SEO vs ADS, que choisir ?
Les Ads s’apparentent à de la publicité via Google, qui permet de faire apparaître son site en top 3 des annonces de la première page. Bien sûr, tout cela dépend des mots-clés définis au préalable.
Ce que Patrick et Christophe expliquent sur le sujet se découpe en trois critères :
la période d’investissement
le type de trafic
la temporalité d’efficacité
Les ads représentent un investissement constant tout au long de votre projet étant donné que vous payez le nombre de clics effectués sur la publicité. Ce qui se révèle efficace pour tester un marché par exemple ou lancer une stratégie de marque. Il suffit pour cela de payer un certain nombre de clics, d’analyser les caractéristiques du trafic arrivant sur votre site et le tour est joué !
Là où le SEO a un coût d’initialisation plus important et d’entretien plus faible dans la durée et vise des besoins plus larges ce qui a forcément une efficacité à plus long terme.
(Selon les intervenants “on pourrait dire que les Ads protègent les marques et le SEO maîtrise l’e.réputation tout en évitant les attaques des concurrents.”)
Mais cela ne nous dit pas comment plaire à notre ami Google. Avant d’y arriver, les deux intervenants de 410 Gone nous rappellent que Google ce n’est pas que des Hommes, c‘est aussi une IA.
Alors, quelle est la part d’IA dans Google ?
Tout d’abord, il faut bien comprendre qu’une Intelligence Artificielle ne peut pas comprendre ce qui est écrit et ce que nous lisons. L’intelligence artificielle de Google repose sur deux principaux algorithmes qui vont retranscrire notre recherche textuelle en matrice de chiffres pour tenter de faire le lien entre ce que nous avons écrit et les résultats indexés sur le moteur de recherche.
Et dans cette optique, les deux experts en SEO vont nous parler de 4 types d’intentions de cette IA :
Navigationnelle : intention de simplement parcourir une page. En tapant par exemple : « Darty TV 4K »
Informationnelle (important) : intention de trouver l’information recherchée directement. En tapant par exemple : “Différence entre TV Full HD et 4K”
Commerciale : intention d’investir. En tapant par exemple : « meilleures tv 4K mois 500€ »
Transactionnelle : intention d’achat. En tapant par exemple : « TV promo »
Mais alors, en quoi ces intentions sont-elles importantes à prendre en compte ? Tout simplement parce que bien comprendre l’intention de recherche permet d’apporter la réponse qui sera appréciée et, de ce fait, monter dans l’estime de l’IA de Google.
Exemple : Une entreprise qui vend des appareils photo et des livres photo ou autres, aura plus d'intérêt à se positionner sur "tirage photo" plutôt que "tirage" tout court, car l’intention de recherche avec le mot “tirage” est bien plus liée aux jeux d’argent, comme le loto, keno et autre.
Une requête bien comprise doit obligatoirement être accompagnée d’une UX appréciée par Google. C’est-à-dire que des CTA (call-to-action) bien pensés peuvent faire la différence pour l’algorithme Google qui scannera la page. En effet, il ne faut pas oublier que son objectif premier est de satisfaire le besoin d’information et la requête des utilisateurs.
D’ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus sur L’UX design et comment bien penser et concevoir son expérience utilisateur n’hésitez pas à lire notre article à ce sujet !
Dans le cas où ce serait l’UI qui vous intéresse, jetez un œil sur cet article et découvrez un métier aux mille maquettes ou encore toutes les actualités tech de 2021 !
En ce qui concerne l’UX/UI, chez Amiltone, nous connaissons le sujet, mais à quand les petites techniques pour défier Google ?
Une IA pour défier Google
“Défier ne veut pas dire gagner”, nous en sommes bien conscients, mais le petit rappel de Patrick ne fait pas de mal !
Et pour avoir toutes les armes en mains, les deux gones nous ont donné quelques outils, que nous vous partageons :
Your Text Guru : permet l’optimisation sémantique
Swan : Migration de site web automatique
GPT 3 : Génération de contenus automatisés
Mais attention le SEO est une science imprévisible, et être bien préparé n’assure pas une stabilité de position. Cependant, il est intéressant d’avoir dans son champ de vision des chiffres concernant le trafic, le ROI et le taux de conversion par exemple.
Au final : Quelle actualités tech en 2021 ?
Une conférence animée et interactive qui nous a plu ! Les deux intervenants ont soulevé des points intéressants en proposant des outils divers. Le SEO est un long chemin, nous le savons bien, mais il est toujours intéressant d’en apprendre davantage sur le sujet et de pouvoir échanger avec des experts. Alors, s’il y a bien une phrase que l’on retiendra de cette conférence, c’est “Google est un peu comme un dealer”, car il a tendance à ne pas trop en dire sur ces stratégies SEO, afin de pousser les entreprises à utiliser les Ads, qui sont payantes.
Merci Patrick, Christophe pour votre présentation.
NB : on compte presque 12 modifications de l’algorithme Google par jour ! Donc bon courage à tous ceux qui souhaitent prédire la bête !
Si ce débrief vous a plu n’hésitez pas à aller lire notre article sur la WWDC21 d’Apple mais aussi notre petit rapport sur Material You de Google ! D’ailleurs, en 2021, il n’y a pas que la technologie qui innove. Venez découvrir notre article sur l’hybrid work et les tips de Microsoft pour vos Teams.